Un tournant confirmé : le retour des acheteurs, la stabilisation des prix et un regain d’intérêt des investisseurs internationaux
Le marché immobilier parisien montre des signes clairs de transition à l’approche de l’été. Après deux années de correction, mai 2025 confirme un changement de climat : l’attentisme cède la place à une reprise de l’activité. Grâce à une politique monétaire assouplie, à la stabilisation des taux d’intérêt et à l’intérêt croissant des investisseurs étrangers, Paris semble entrer dans un nouveau cycle d’investissement.
Les baisses de taux de la BCE commencent à influencer les conditions d’emprunt
Après une sixième baisse consécutive de son taux de dépôt par la Banque centrale européenne en avril — ramené à 2,25 % — les établissements prêteurs en France commencent à adapter leurs politiques de crédit. Les taux immobiliers restent au-dessus des niveaux d’avant-crise, mais la moyenne est descendue à 3,04 % en mai (source : Crédit Logement/CSA), et les meilleurs profils emprunteurs obtiennent désormais des financements en dessous de 2,9 % sur 20 ans.
Ce nouvel environnement financier est essentiel pour libérer la demande à Paris. Alors que le crédit devient plus accessible, les acheteurs — notamment internationaux — reviennent sur le marché pour profiter de la conjoncture : des prix encore bas et des conditions de prêt en amélioration.
Les volumes de transactions continuent de progresser en Île-de-France
Selon les dernières données des Notaires de Paris, les volumes de transactions ont augmenté de 12 % sur un an en Île-de-France (févr.–avr. 2025 vs. même période en 2024). À Paris intra-muros, le rebond est de +6 %, tandis que les marchés périphériques bien desservis enregistrent une croissance à deux chiffres.
Cette reprise est portée par :
- Une stabilisation des prix à des niveaux attractifs
- Une confiance accrue des acheteurs
- L’anticipation de hausses de prix alors que la demande dépasse l’offre limitée
Prix : un marché en voie d’équilibre
En mai 2025, le prix moyen au mètre carré à Paris s’établit à 9 450 €, soit une baisse de 10,9 % sur deux ans — une correction qui permet à la classe moyenne et supérieure d’accéder de nouveau à certains quartiers.
Arrondissements encore accessibles :
- 19e : 7 590 €/m² (–4,3 % sur un an)
- 20e : 8 080 €/m² (–1,4 %)
- 12e : 8 410 €/m² (–3,0 %)
- 18e : 8 380 €/m² (–4,6 %)
Ces secteurs attirent toujours primo-accédants et investisseurs à long terme, grâce à leur dynamisme culturel, leur potentiel de valorisation et leur accessibilité relative.
Arrondissements premium stables malgré les baisses :
- 6e : 13 460 €/m² (–2,8 % sur un an)
- 7e : 12 420 €/m² (–5,8 %)
- 4e : 12 390 €/m² (–5,2 %)
- 1er : 12 180 €/m² (–10,1 %)
Malgré la baisse récente, ces quartiers restent très prisés des acheteurs internationaux pour leur cachet, leur stabilité et leur faible vacance locative.
Quartiers en plein essor :
- 8e : 11 760 €/m² (+4,7 %) — grâce au luxe et à la diplomatie
- 13e : 8 530 €/m² (+2,3 %) — porté par les projets urbains et d’infrastructure
Forte hausse de l’intérêt international
L’élan du programme Choose France 2025 — avec 20 milliards d’euros d’investissements étrangers annoncés — renforce la confiance dans l’immobilier français. Alors que les investisseurs diversifient leurs portefeuilles au-delà de la technologie ou des actions, les actifs immobiliers parisiens — résidentiels ou mixtes — reviennent sur le devant de la scène.
Paris reste l’une des rares métropoles offrant :
- Un cadre juridique et fiscal stable
- Une forte demande locative en centre-ville
- Une grande liquidité sur les marchés prime
- Un rayonnement culturel, économique et diplomatique international
Pour les family offices, les particuliers fortunés et les investisseurs institutionnels, ce marché assure à la fois protection du capital et rendement durable.
Perspectives : optimisme prudent pour la deuxième moitié de 2025
Si l’inflation continue de baisser en zone euro et que les conditions de financement s’améliorent, une reprise plus large des ventes et une hausse modérée des prix pourraient survenir d’ici fin 2025.
Mais pour l’instant, nous vivons un alignement rare :
- Des prix au plus bas du cycle
- Des conditions de crédit plus favorables
- Une confiance retrouvée
Chez CAYMA Real Estate, nous observons une nette augmentation de la demande des acheteurs internationaux souhaitant revenir sur le marché parisien — non seulement pour des résidences de prestige, mais aussi pour des opportunités d’investissement stratégique dans les secteurs résidentiel, tertiaire et hôtelier.
Notre analyse : mai 2025 marque un tournant. Le marché immobilier parisien passe de la correction à la reprise — et les investisseurs avisés se positionnent déjà pour la suite.